A bon droit, toutes les chaînes télé, toutes les radios, tous les journaux en ont parlé; et nous ont montré des gens de tous âges, toutes conditions, dire leur effarement, leur indignation, leur révolte etc... en découvrant ces monstruosités que, pour beaucoup, ils découvraient.
Tout cela est bel et bon, et c'est une bonne chose que l'on condamne ainsi, tous azimut, les horreurs du génocide cambodgien dû à Pol Pot (étudiant formé à Paris, soit dit en passant, par notre Université, aux mains de qui, déjà ?...) et à ses séides.
Mais on attend encore, et toujours, que les mêmes chaînes découvrent enfin, et fassent découvrir, "le" génocide premier, modèle et matrice de tous les autres : celui méthodiquement voulu et programmé par une certaine Convention nationale, en 1793. Et qu'ainsi soit rendu justice à la Vendée, qui ne demande ni vengeance ni réparation(s) mais, tout simplement, cela : la Vérité, la Justice...
En attendant, on pense irrésistiblement à Rousseau : "Tel philosophe aime les Tartares pour se dispenser d'aimer ses voisins".
C'est tellement facile : on condamne un génocide lointain, pour mieux dormir sur ses deux oreilles, bien fermées à la plainte d'outre-tombe qui continue de sourdre de la cicatrice, jamais fermée, de la Vendée et du Génocide vendéen...